18-07-2020
Mont Blanc
820
2700
3520
PD
8
Thibaut
1

Après un trajet sans histoire en bus (Chamonix est malcommode d'accès en train+vélo depuis Lyon), l'organisation de la course vers Petite Fourche connaît des variations dans le nombre de participants. Nous restons finalement dans le format envisagé par JC. Deux cordées – JC et son fils Thibaut d'une part, Claire et votre serviteur d'autre part – commencent par bourrer leurs sacs à dos du matériel habituel, alourdi par le nécessaire à bivouac.

Le refuge Albert 1er est atteint dans l'après-midi après trois heures de marche. Nos épaules apprécient l'unique pause, nous aurions dû en faire davantage ! JC converse avec un guide qu'il n'avait plus revu depuis 25 ans.

Départ le samedi à 5h00 avec Tête Blanche pour objectif, Petite Fourche sera la cerise sur le gâteau si nous sommes assez rapides. Les conditions sont idéales, la neige porte bien. Au bout de deux minutes, je corrige une petite erreur d'encordement : nous avions oublié la vérification mutuelle avant de démarrer.

D'après nos renseignements, il vaut mieux passer par le col Supérieur du Tour en ce moment. Sur place, il ne nous inspire guère et nous poursuivons jusqu'au col du Tour, celui du topo. Une cordée passe à droite, où le cheminement ressemble à un sentier. Nous passons par la gauche, attirés par le caractère un poil plus grimpant du rocher et les cordes fixes.

Commence l'arête, agréable et relativement facile. Toujours impeccable en première de cordée, Claire reste en tête. Après un peu de réflexion, elle franchit un pas délicat où la prise principale était cachée.

Nous arrivons dans les temps au sommet de Tête Blanche et repartons donc pour Petite Fourche. Nous rechaussons les crampons le temps de longer le col Blanc. La partie rocheuse se fera sans crampons pour la cordée masculine, avec pour la cordée mixte. Un passage un peu aérien requiert une désescalade mais ne pose pas de difficulté.

Sommet vers 10h20... pause portraits.

La descente se fait en restant sur le glacier du Tour. Nous nous accordons un arrêt grignotage. Sur une jolie croupe, Thibaut sort enfin son saucisson. Il espérait ce moment depuis longtemps.

Nous arrivons au refuge bien avant 14h00. Je me sens en confiance pour la course du lendemain. A suivre.