Aaah enfin, le Gerbier !
On se retrouve au pk des Glovettes vers 8h15, seuls au monde !
Départ vers 8h50 pour une montée tranquille qui finit par un pierrier un peu désagréable. Beaucoup beaucoup de vent, on doute un peu de la faisabilité de la sortie, sachant qu’un orage est prévu en fin de journée… !
10h arrivée au pied de la double brèche, on est pas tout seul, ce qui nous rassure un peu. Démarrage à 10h50.. (On s’est déjà fait doubler par 3 cordées)
On tire des longueurs, c’est peut-être ça qui nous différencie de ceux qui nous dépassent ? Il ont la corde lovée sur le dos, c'est peut-être ça la clef :)… Cailloux par-ci par-là… petite frayeur pour Louise qui aura un bon bleu sur le bras.
12h fin des longueurs de la double brèche, arrivée sur le départ de l’arête, la vue est très belle, avec un ciel bien menaçant côté Gua.. de quoi me faire stresser sur le timing et l’orage qui menace.
12h30, on se fait redoubler avant le départ de l’arête (par deux cordées) et c’est parti !
Arête superbe, sans réelle difficulté, coinceurs et sangles nécessaires.. L’arête se fait en corde tendue.. Le peigne et le fil du rasoir sont des passages qui peuvent paraitre impressionnants mais qui sont très faciles à passer. On aura eu du soleil tout du long, un vent assez raisonnable, et une vue toujours assez mystique jusqu’au Mont Aiguille qui se détache derrière la pluie au loin.
On se refait doubler une fois sur l'arête. Ou.. deux fois ?
On est vers 17h au rappel où on se fait redoubler (deux relais étant à dispo).
Mais non, non, on est pas les derniers de la journée m'sieurs dames !!! Une dernière cordée descend juste après nous et, juste par curiosité, on leur demande à quelle heure ils sont partis du parking… 12h… no coment.
30 min après la descente du rappel l’orage éclate, et de manière très très sérieuse… ! On aura donc tiré la journée au maximum.
Arrivée au pk à 19h, beau record de temps donc pour ce Gerbier, qu’on aura bien savouré (c'est pour justifier ce record de temps) !
Après la petite bière règlementaire dans la jolie petite Villard-de-Lans, on se rentre.