Pour meubler la monté au Chatelleret, petit crochet par la tête de la Maye. Après pas mal d’hésitations sur notre objectif, on se décide pour « Gay pied », la voie la plus facile du secteur. Un peu de 5 dans la première longueur, puis de la dalle en 3 et un peu de 4. Rien de difficile, alors comme on est en transit vers le refuge, on décide de s’alléger des chaussons pour tout faire en grosse. Voilà qui devrait un peu pimenter tout ça !
Accès rapide et facile, malgré quelques atermoiements pour trouver l’attaque. Une cordée nous a précédée et ne semble pas bien rapide (en plus de nous bombarder d’un sacré pavé). On s’équipe et on s’élance dans la première longueur, dont le taux élevé d’humidité nous offre quelques doutes. Heureusement, la suite est sèche et déroule bien. On décide de s’élancer corde tendue. L’équipement abondant nous permet de sauter de nombreux points. On rattrape la cordée Belge qui nous précède, avant de la doubler dans une longueur (ce qui ne semble pas les ravir, tant pis on est déjà loin !). Et bon baisers de Bruges !
Sortis en haut de la voie, on arrive sur le sentier de la tête de la Maye. Petite pause, rapide picnic avant de descendre vers le Chatelleret. Bilan, une jolie voie en dalle, facile et agréable qui se loge admirablement bien dans un planning « montée au refuge ». Et nous aura permis de nous réhabituer aux sensations des grosses sur bosselettes en prévision de la journée du lendemain …