26-02-2022
Cerces - Thabor - Mont Cenis
1400
1600
3000
PD
2

Départ matinal de Lyon. 2 voitures. 7 personnes. Direction Bramans. 

Nous avons débuté notre périple à la station de ski de fond Le Cernay, avec pour objectif la cabane d’Ambin. Le soleil était omniprésent, la neige un peu moins ; mais rien de quoi attaquer notre enthousiasme !

La montée jusqu’à la cabane était agréable, permettant de faire connaissance. Nous découvrîmes la cabane d’Ambin après presque 4h de montée. Après un petit casse croûte, on s’attela au réchauffement de la cabane (action si chère à Babeth). Une fois les bûches craquelantes dans l’âtre, nous sommes allés faire un petit repérage pour la journée du lendemain. Après une courte montée en dévers sur de la neige verglacée, nous sommes descendus pour profiter d’une courte descente agréable pour ponctuer notre journée. 

Et à partir de là commença la république d’Ambin (ou de Byzance au vu de l’abondance des biens). Dans cette république aucune règle, mais de quoi se sustenter ! Nous avons commencé par un gros goûter, puis avons enchaîner par un petit apéro sympathique autour d’un bon petit blanc du Jura. Blagues et anecdotes de Serge fusaient, entrecoupées de parties de « 6 qui prend » (Babeth quelle science du jeu!).

Puis vint le dîner et le traditionnel génépi de fin de repas, toujours réchauffés par un feu vivace. La cabane était fort sympathique, je vous la conseille si vous passez dans le coin. 

Le lendemain, nous avions prévu de monter du côté de la pointe Ferrand, en espérant avoir un peu de neige. 

Après une bonne nuit de sommeil, nous nous mettions en route vers notre objectif. La première partie de montée était aisée, la deuxième, plus compliquée avec pour certains l’utilisation des couteaux. 

Après avoir vu le niveau d’enneigement, nous décidions de viser le col de l’Agnel, à la frontière italienne. Certains diront que tout le monde n’a pas vu le col. Mais comme le dit le dicton : "ce qui se passe Ambin reste à Ambin". 

Après avoir atteint notre objectif, nous entamâmes la descente. Pour être honnête, ça crissait un peu sous la spatule. Nous avons tout de même profité de portions avec un peu de poudre, permettant de tracer quelques belles lignes. 

Des petites chutes ont bien entendu émaillées notre descente, dont une mythique d’une des Gauloises, les deux skis plantés dans la neige. Mais aucune casse, et le refuge fut vite en vue!

Alors nous n’avons pas traîné, car le bus du retour nous attendait, et nous entamâmes la redescente finale. Redescente que deux Gaulois ont voulu faire peaux sous les skis. Du grand art. A ne pas reproduire chez vous ;)

 

En tout cas ce fut un bien beau WE ensoleillé de ski. 

Merci à Serge et Babeth pour leur encadrement et leur sympathie, et aux autres membres du groupe pour cette belle aventure.