10-04-2022
Belledonne
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Comment résister à l'appel de la neige et du soleil un jour d'élections ? Le scrutin du jour est une raison de se lever encore plus tôt et nous quittons le parking de Fond-de-France à 8h05. Nous avons envisagé plusieurs options, dans tous les cas nous passerons par les Sept Laux (les lacs, pas la station).

La récente chute de neige n'a pas suffi à enneiger le sentier et nous portons nos skis sur le dos jusqu'à plus de 1550 m. Puis nous choisissons la rive gauche du Breda afin de nous éloigner des pentes raides qui nous auraient dominé. Le BERA est à 2 en dessous de 2200 m, 3 au dessus. Nous rejoignons l'itinéraire classique pour monter au col de la Vieille.
Nous observons de petites plaques sans conséquence. Le verrou est délicat à passer, surtout pour Nicolas dont les peaux se décollent. On s'en occupe au col avec notamment des morceaux de chambre à air noués autour des skis. Problème résolu… mais je ne suis pas sûr du rôle joué par mes élastiques, qui cassent les uns après les autres au fil des heures.
Après le col de la Vieille, les pentes sont douces et c'est donc l'esprit plutôt tranquille (mais vigilant) que nous abordons la suite. L'horaire et les conditions observées nous permettent de poursuivre jusqu'au col de Mouchillon.
Nous allégeons le sac de Nicolas et il finit la montée au mental. Nous atteignons le col à 13h00. Martin note un bruit caractéristique de plaque, comme ceux entendus par un autre groupe. Après avoir tenté de monter au pic de la Belle-Etoile, ils se sont réorientés vers le col de Mouchillon.
Nous choisissons de descendre par Combe Madame. Nous descendons de quelque dizaines de mètres et pique-niquons sur un replat au milieu du Cul du Pet (ah, la toponymie alpine…). Le début de descente augure bien de la suite… et en effet, c'est une neige de cinéma sur laquelle nous enchaînons les virages doux. On voudrait que ça ne s'arrête jamais — expression empruntée à Mireille :) . 
Skis à la main, nous traversons le ruisseau de la Combe Madame. Nous rechaussons et skions sur le chemin enneigé jusqu'à devoir renoncer, à un peu plus de 1420 m d'altitude. Il reste le portage jusqu'à la Martinette. Là, Martin se dévoue et va chercher le carrosse. Nous sommes dans les temps et nous accordons une boisson fraîche en terrasse à Allevard, avant d'accomplir notre devoir citoyen à Lyon.