Pour démarrer l’année, décrassage obligatoire. Direction Roche Plane, en partant des Maisonnettes (le lieu-dit, pas le panneau). Il fait chaud, trop pour un premier janvier, et transpirer du fromage ne contribue pas à atténuer cette sensation. La montée est continue dans l’effort, modéré, et alterne les traversées de conifères aux clairières abritant des chalets savoyards. Typique.
Vers 1800m, l’orée de la forêt découvre notre objectif, Roche Plane, que l’on commence à remonter par son épaule anté-sommitale. Là encore, nous ne sommes pas seuls et croisons un missile en 65 au patin, quelques couples, des cafistes d’Aix-les-Bains, des cynophiles, des sinophobes, …
Une fois à l’épaule, JC et moi poursuivons à pied jusqu’au sommet, que nous redescendrons par un petit couloir à 35-40° (celui déconseillé dans le topo...), avant de nous rabattre sur la côte de montée pour rejoindre nos camarades et casser la croûte.
A la descente, la neige est meilleure que la veille, décaillée comme au printemps. Elle se révèlera plus lourde vers le bas, et alternera sous 1300 avec de larges pans herbeux qu’il nous faudra contourner. Le retour aux températures hivernales de la semaine prochaine sera plus que bienvenu.