11-02-2023
Belledonne
1650
6h30
1

Ce dimanche matin, direction la Maurienne et plus précisément l’envers de Belledonne. La nuit passée à Chambéry permet d’être en forme, surtout pour Robin qui a skié avec une belle équipe le samedi ! Un rapide passage à l’excellente boulangerie de Bassens nous permet de prendre des forces (visiblement pas assez …).

L’idée du jour est d’aller faire le couloir en S de la face N aux clochers des Pères. Ce couloir nous fait de l’œil depuis un moment, d’autant plus que chaque passage vers la Maurienne permet d’en apercevoir la première moitié.

Fort de sa tentative la semaine dernière, Robin optimise le placement de la voiture, que nous quittons vers 8h20.

La première partie de montée en forêt est un perpétuel dilemme entre suivre les lacets du chemin forestier et couper via le raide chemin d’été avec de subtiles techniques de sanglier… Une fois le forêt franchi c’est la chaleur printanière qui prend le relais et une pause au sympathique chalet du Plan des granges fera le plus grand bien. Nous repartons difficilement pour les 500 derniers mètres sur un rythme peu soutenu mais régulier.

 Après ces 4h15 d’effort une nouvelle pause s’impose à l’entrée du couloir. D’un côté la combe de Bacheux, les Rochers de Vallorin est les Aiguilles d’Arves, de l’autre la face N, le couloir en S et la vue sur le fond de vallée mauriennais.

Comme prévu l’attaque du couloir est bien dure et le franchissement en dérapage peu commode. Une fois ce mauvais passage franchi, le reste est en poudre tassée. L’ambiance du couloir est agréable et ses 800m de longueur achèvent nos cuissots.

Bien que tracé, nous trouverons même quelques contre-pentes de poudreuse « presque » légère.

L’arrivée en bas du couloir fut l’occasion pour moi d’une bonne hypoglycémie. A n’en pas douter j’aurais dû rajouter une part de Flan dans ma commande du matin. Quelques barres et vivres de Robin me permettront de me trainer dans le boardercross puis la longue route forestière de retour.

La recherche d’un troquet d’après sortie nous mènera à pousser la porte d’un établissement s’avérant être un bar clandestin ou le patron et son collègue finissait une -énième ? - bouteille de crémant.

Histoire d’assurer le retour sur Lyon nous ferons un nouvel arrêt par la boulangerie.