24-02-2023
Belledonne
1700
1130
2741
9h
0

Nous partons une demi-heure en avance de l’heure prévisionnelle pour avaler les 1700 m de D+ nous séparant de notre objectif : la grande Lauzière. Mais surtout nous sommes chauds bouillant et souriant pour se faire le petit portage de départ : soit 800 m de D+, plus de la moitié du dénivelé total !!!

 

Promenons-nous dans les bois tant que la neige n’y est pas

Si elle y était, je la skierais

Mais vu qu’elle n’y est pas, je porte un sacré barda !!!!

 

Bon quoi qu’il en soit nous évoluons entre les arbres aux branches moustachues jusqu’au ruisseau de Mercier. Nous préfèrerons peauter au lac du crozet. Ho oui que j’aime porter mes skis sur mon dos !!!

Au lac nous nous faisons souffler par un groupe de skieur light, suivit d’un duo essayant de rattraper leurs potes partis ce matin vers 6h de Grenoble et à vélo !!!

La traversée au-dessus du lac se passe sans encombre avec les couteaux puis direction le col de la Pra où nous retrouvons le duo suiveur. Personne à l’horizon… Leurs camarades cyclistes ont un sacré coup de pédale à ski !!!!

De notre côté petite descente pour gagner le refuge de la Pra, puis longue traversée pour passer au-dessus de Lac David et commencer à monter dans la combe située sous le col de la grande Vaudaine. La montée sur l’épaulement sud de la grande Lauzière est magnifique, le paysage sur l’Oisans et les Ecrins se découvre petit à petit. Mais déjà la route se fait longue et des signes d’agacement se font sentir chez certain : Véro jette ses couteaux et moi je n’ai plus les pieds sur terre à cause d’un beautage d’enfer.

Arrivée au sommet, nous sommes coupés du reste du monde par un océan de nuage, avec Belledonne comme plage. Tel une île, le grand Colons peine à émerger.  L’endroit est splendide : paysage sublime, température agréable, pas de vent, pierres plates pour pic niquer. Erica se voit rester avec les pieds en éventails.

Eh bien, non car tout ce qu’il a été fait doit être défait maintenant.

Nous descendons dans le vallon orienté ouest sous le sommet. La neige est transformée ce qui offre quelques beaux virages. Mais les youpi youpla de Jean-Luc sont rapidement remplacés par des aïeaïe ouille quand il rencontre la neige dure. Malheureusement, au vu des conditions le plaisir de la descende à ski est de courte durée.

Nous retrouvons rapidement le refuge. Petite remontée pour le col en peau ou porté, selon ses goût. Puis Thierry nous fait une petite séance photos. Nous sommes des stars.

Au col nous somme à la limite de la mer de nuage, proche de sa surface. Nous voyons la masse bouger et nous nous enfonçons délibérément dedans pour regagner le lac du crozet. Grâce à la lanterne de Pierre nous retrouvons aisément notre chemin, prenant bien haut au moment de la traversée exposée. Au lac certain déchausserons, se qui demandera à Martin tout une gymnastique pour ne rien oublier

D’autres demanderons un reste de descende en voulant à tout prix déchausser à 1700 m, altitude théorique annoncée par Fredi. Ils ont dû tâter du rocher avec les carres !!!

Enfin nous retrouvons notre portage boisé jusqu’à Freydière : promenons-nous dans les bois…

Nous arrivons aux gites vers 18h, mais il nous faut nous préparer car ce soir, c’est repas concert à la Gelinotte!! Après une bon diner la salle se met en configuration concert. Ce soir les rythmes Latino et cubain se mêle à des mélodies jazz et classique. Mais ce son chaleureux n’empêche pas certains à cligné des yeux.

 

Un grand merci à Thierry, Pierre et Véro pour la logistique du wk.