Après les retrouvailles au refuge du Col de la Vanoise (2516m) dimanche soir (avec NicoPatt, François, Olivier et d'autres copains grenoblois!), petit déj à 6h lundi matin. Delphine a perdu ses bâtons mais la gardienne lui en prête : ouf ! On décolle à 7h. Il fait déjà une température très agréable. Super François le leader donne ses directives, check Arva au départ et … ça attaque sec pour rejoindre le glacier des Grands Couloirs!
On traverse une belle coulée de la veille dans la première pente que j'avais repéré en me lavant les dents (qui était partie en fin fin d'après-midi). [Avec Robin, nous étions autour de Pralognan depuis 2 jours déjà, je n'avais pas de jumelles dimanche, mais j'avais tout de même passé du temps à observer les reliefs, la nivologie et l'itinéraire pour le jour J !!] Certains la traversent à ski, je profite d'une belle trace piétonne pour monter en chaussures de ski !
Ensuite, c'est une alternance de « plats » et pentes douces. Hubert nous guide tranquillement, le groupe est assez homogène, c'est agréable. Après des retrouvailles sous les séracs (oups !!...), nous attaquons cette belle pente à gauche des séracs. Encore deux équipes, certains à pieds, d'autres à skis. On est au dessus de 3 300m d'altitude, tout le monde garde le moral même si certains sont plus essoufflés que d'autres ! On se rejoint à nouveau à 3600 sous le magnifique soleil de ce beau lundi de Pâques. Le glacier est relativement plat vers ce col des Grands couloirs mais les crevasses ne semblent pas si loin.... Un léger manque de neige vers 3700 m découvre un passage délicat avec des petits cailloux à la fois gelés et instables. Finalement, tout se passe bien jusqu'au magnifique sommet de la Grande Casse, à 3855 m d'altitude (vers 11h30 je crois?!) ! Voilà un sommet emblématique de la Vanoise réussi. Sur les bons conseils de François et Robin, nous restons très prudents au sommet, relativement effilé et rempli de touristes !!..
On s'organise pour la descente. Cordes enkitées au cas où.
La neige est bonne, tracée mais c'est un immense plaisir de skier en haute montagne, traverser sous les séracs pour rejoindre les pentes les moins ensoleillées. A partir de 2900, ça croûte. Mais on peut terminer par de la transfo pour rejoindre le refuge. On est content.
Le groupe se divise : avec Delphine et Robin, on repasse au refuge ! Après les carrés de chocolat, on repart en bouclant : on passe au Sud de l'aiguille de la Vanoise, c'est de la balade !
Retrouvailles au parking ! Tous les gaulois sont satisfaits de leur sortie:)
Même si la journée était magnifique, le drame à Armancette nous touche beaucoup, et nous pensons très fort aux guides de St Gervais, les clients lyonnais, et les autres <3.