16-08-2016
Mont Blanc
1122
2702
3824
AD
12h

Suite de l'aventure sur la pointe Claire...

 

Nous étions donc sur l'arête sud de la pointe Claire quand David m'annonce chercher un compagnon de cordée pour lundi mardi. Un coup de fil et voici ma journée du mardi de posée ! Reste plus qu'à choisir une course, c'est là que le grand Emeric nous conseille l'arête Forbes.

Rendez-vous donc lundi à midi chez David pour partir après avoir mangé des croc monsieur (apparemment il ne sait cuisiner que ça...)

Une petite pause courses puis montée au refuge Albert 1er via le col de balmes, nous y serons vers les 17h pour un petit bivouac avec un superbe coucher de soleil !

 

Mardi levé 3h pour un départ 4h01 sous une grosse lune toute orangée ! 2h de marche d'approche en contournant le glacier par le versant nord-est, à 6h45 nous voilà au sommet de la bosse (celle ci présente déjà une grosse partie de glace nue, il aurait été plus confortable d'avoir amené deux piolets) pour attaquer l'arrête sous un superbe levé de soleil (y en a marre de ces paysages romantiques avec David, la prochaine fois je pars avec une fille !)

Trois cordées sont juste devant nous, deux cordées d'italiens et une cordée de trois français. Ils se trainent et il nous faudra attendre le premier rappel pour contourner en désescalade et dépasser les italiens. Les français nous offrent une vision originale : des friend's collectors bons pour un musée, une organisation de progression en accordéon sur une corde de 70m dont ils se désencordent pour se démêler, j'ai même cru en voir un se tuer en installant un rappel sans se vacher... Bref ils nous laissent rapidement passer, puis nous filons au sommet à 11h25

La désescalade du une chasse aux rappels, puis passage de la rimay en rappel toujours. Au départ nous voulions tirer tout droit sur le glacier, je tirais donc ma trace en sautant des crevasses très régulières jusqu'à ce que cela m'énerve, tan pis on tire en oblique, ça fait plus de dénivelé mais on retrouve la trace d'approche.

Arrivé 16h au bivouac sous la pluie. Le temps d'une bière , de signaler les cordées en difficulté, et de refaire les sacs et à 17h30 départ pour le parking en tirant tout droit par la moraine (très raide) pour être à la voiture à 19h22. Le lendemain, inquiet je pris des nouvelles des autres cordées, ils sont tous bien rentrés mais tard, très tard. Donc se lancer dans cette course que si on est sûrs de tenir l'horaire...

 

En résumé une très belle course mais très longue, un peu rallongée part la fréquentation de l'arête. Heureusement que nous ne nous sommes pas perdus puisque nous n'étions pas avec Emeric (oui tu vas beaucoup l'entendre celle là)

 

À bientôt pour la suite des aventures !

 

Gus