12-07-2017
Ecrins
PD
Didier

 

 

Valses hésitations ce soir-là lors du banquet GAULois, quelque peu perturbé par l'annonce d'une journée de mardi très pluvieuse.

 

Dame Nivôse veut toucher la neige,

Vivarose irait bien au Chateleret tâter du rocher,

Tic et Tac disent en Chtix : non à la Pilatte,

le jeune Kesakocairnix n'arrive que le lendemain...

 

Mais comme souvent de la Cervoise naît l'inspiration, et soudain Malaucoudix jette un Pavé dans la mare : "On pourrait faire le Pic Nord des Cavales et aller dormir de l'autre côté".

 

Et c'est ainsi qu'un groupe de 9 GAULois s'éparpille le lendemain dans le Vallon des Etançons, sous un ciel menaçant qui heureusement ne leur tombe pas sur la tête. Une sympathique nuit au Chateleret arrosée de potion magique et c'est reparti pour le Col du Clôt des Cavales et son sentier semé d'embûches.

 

Un passage exposé voit Dame Gamelle retomber par miracle dans les bras de Tombapix : par Toutatis, le drame n'était pas loin... Dame Gaga s'exclame : "Fouilla ! La Gamelle a failli s'encabouler : elle a dû trop pitancher hier soir !".

 

Le sentier devient moins évident :

"Tu voies des cairns (NDLR : sorte de menhir constitué de plusieurs cailloux)?" demande Malaucoudix.

"Je sais pas ce que c'est" répond Kesakocairnix, sans surprise...

 

Arrive bientôt le fameux couloir péteux sous le Clot des Cavales. Ici, le terrain se fait plus raide et on risque de se prendre un menhir à tout moment : pour sécuriser ce passage, Helitreuillix (autre nom de Malaucoudix) installe une corde fixe, qui sera récupéré par Tombapix un peu plus tard.

 

Après le col, Dame Nivôse est aux anges en traversant les quelques névés qui barrent l'accès au Pic Nord des Cavales. "Attention, par Bélénos, Taranis (NDLR : dieu du Tonnerre) rôde, on préfère battre en retraite" s'exclament Tic et Tac, ce qui n'empêche pas les autres GAULois de partir à l'abordage de ce Pic Nord des Cavales au rocher excellent.

 

Kesakocairnix et Malaucoudix avalent les cannelures et autres fissures en un peu moins d'une heure et quart, avant de redescendre pour attendre la joyeuse troupe au pied d'un dernier rappel de 30 toises.

 

Une courte marche conduit rapidement les GAULois au refuge du Pavé, connu comme le refuge le plus pourri des Alpes... Pourri ? Non ! Car la belle Sophie, gardienne des lieux, met du coeur à l'ouvrage pour transformer ce taudis en palace : pain maison, victuailles à foison, cervoise de pays... Et sous le Pavé, la plage : on y fera même un tour en kayak. Le Pavé est grand, c'est un Menhir ! Que dis-je un Menhir ? C'est un Dolmen !

 

Et c'est donc autour du traditionnel banquet, abrité une fois n'est pas coutume par une vieille cabane de chantier, que se termine cette belle journée, avant une nouvelle aventure à la Pointe Emma le lendemain...

 

P.S. : toute ressemblance avec des personnages existants n'est pas complètement fortuite...