03-07-2021
Ecrins
400
2115
3464
PD
But!
1
Profitant du vendredi après-midi libre nous décidons de passer par la Roche de la Muzelle sur le trajet menant au camp. A la réservation du refuge la gardienne nous indique que les conditions sont bonnes en ce moment. Nous retiendrons que cela ne signifie pas "tous les jours".
Nous rejoignons le refuge dans la chaleur de la fin d'après-midi. Le dîner est fort bon, partagé avec de joyeux randonneurs. Nous profitons d'un dortoir privatisé car nous serons la seule cordée d'alpinistes demain. Était-ce un indice supplémentaire ?
Il faut dire que les prévisions météo pour le samedi annoncent un risque de précipitations marqué l'après-midi. Nous optons donc pour un réveil matinal, qui nous permet de constater qu'il fait chaud sous le ciel bâché en ce milieu de nuit. Ce qui aurait pu nous mettre la puce à l'oreille !
L'approche sur sentier parcourue, nous traversons / pataugeons les névés et le glacier. Un passage en neige plus raide nous conduit au col Jean Martin. Avant de nous engager sur l'arête rocheuse un rapide bilan sur les couleurs du ciel environnant, sur notre vitesse de progression dont la cohérence avec la longueur de l'itinéraire entrepris reste à démontrer, et sur notre état de forme nous conduit logiquement à faire demi tour. La perte d'un antibot, dont le manque permet d'apprécier pleinement l'utilité sur ce glacier mollasson, vient égayer la descente.
De retour au refuge nous dégustons un délicieux bol de soupe avant de descendre puis monter à la Bérarde retrouver les copains gaugau pour l'installation du camp. Au final une chouette balade d'acclimatation sur la route du camp. Nous reviendrons !
Note pour plus tard : un bon regel nocturne semble être une des conditions nécessaires pour parcourir sereinement une course de neige.
Nous rejoignons le refuge dans la chaleur de la fin d'après-midi. Le dîner est fort bon, partagé avec de joyeux randonneurs. Nous profitons d'un dortoir privatisé car nous serons la seule cordée d'alpinistes demain. Était-ce un indice supplémentaire ?
Il faut dire que les prévisions météo pour le samedi annoncent un risque de précipitations marqué l'après-midi. Nous optons donc pour un réveil matinal, qui nous permet de constater qu'il fait chaud sous le ciel bâché en ce milieu de nuit. Ce qui aurait pu nous mettre la puce à l'oreille !
L'approche sur sentier parcourue, nous traversons / pataugeons les névés et le glacier. Un passage en neige plus raide nous conduit au col Jean Martin. Avant de nous engager sur l'arête rocheuse un rapide bilan sur les couleurs du ciel environnant, sur notre vitesse de progression dont la cohérence avec la longueur de l'itinéraire entrepris reste à démontrer, et sur notre état de forme nous conduit logiquement à faire demi tour. La perte d'un antibot, dont le manque permet d'apprécier pleinement l'utilité sur ce glacier mollasson, vient égayer la descente.
De retour au refuge nous dégustons un délicieux bol de soupe avant de descendre puis monter à la Bérarde retrouver les copains gaugau pour l'installation du camp. Au final une chouette balade d'acclimatation sur la route du camp. Nous reviendrons !
Note pour plus tard : un bon regel nocturne semble être une des conditions nécessaires pour parcourir sereinement une course de neige.