29-09-2017
Bornes - Aravis
ABO

Vendredi vers 19 h, huit GAULois quittent LYON en direction du Refuge de la Pointe Percée dans les Aravis. Arrêt prévu dans un restaurant avant d’arriver. Le voyage commence par un quiproquo. Il faut savoir qu’oublier un point d’interrogation en fin de SMS peut grandement changer son sens. « Pour le restaurant c’est OK (?) »

On finit par commander des pizzas et du vin à Sean-Jean-de Sixt. Elodie rejoint la troupe pour un pique-nique à la frontale sur une aire bien sympa, quand soudain un cri déchire la nuit : Callipyge (NDLR : le prénom a été changé) vient de s’assoir sur la pizza présidentielle ! Heureusement, la dame a une taille de guêpe et seules quelques ravioles souffriront de ce contact fessier.

Et c’est reparti… jusqu’à La Clusaz, où l’on s’aperçoit que l’on s’est trompé de route… Demi-tour direction Le Grand Bornand où, sur un rond point, un phénomène bizarre se produit : malgré le « Faite demi-tour » de Waze et le fait que les 2 autres véhicules n’ont pas suivi (sans doute échaudés par le détour par La Clusaz…), la voiture David persiste à se diriger vers le Chinaillon, suivant aveuglément Google Map. La route se transforme en chemin, on navigue au milieu des remontées mécaniques, la pente se redresse, la voiture patine, les ornières deviennent profondes… on descend même de la voiture pour ouvrir une barrière… mais on ne doute pas : « ce doit être un raccourci !».  Finalement, un coup d’œil à Iphigénie nous permettra de nous rendre à l’évidence : nous sommes sur le GR 96 et jamais par ce chemin nous ne pourrons rejoindre le Col des Annes…

Nouveau demi-tour : nous arrivons finalement au Col des Annes vers 23h20, alors que tout le monde a déjà commencé la montée au Refuge, sauf Christelle et  Jérôme qui ont décidé de dormir à côté du parking. Les GAULois s’éparpillent alors dans la montagne et  c’est en ordre dispersé qu’ils arrivent au refuge, qui abrite déjà quelques dormeurs… dont un berger italien. Sans doute excédé par ce groupe qui arrive bien tard au refuge, il interdit à Fred de déplacer ses affaires qui pourtant occupaient une couchette entière… et Fred aura la sagesse de ne pas le faire passer à travers le mur du refuge.

Après une journée de samedi consacrée à différentes courses dans le secteur, les GAULois se retrouvent  au refuge pour le banquet traditionnel. C’est la soirée de fermeture pour la gardienne, alors tout doit disparaître : génépi, liqueurs en  tout genre, diots aux pommes… que viennent compléter les nombreuses victuailles et autres cubis que les GAULois avaient pris soin de mettre en fond de sac.

Quelques chansons finissent de réchauffer l’atmosphère, avant les gâteaux d’anniversaires et la distribution de cadeaux : BD, livres… et une broche à glace, instrument qui manquait à la panoplie du pyrénéiste du groupe.

La soirée se termine dans le dortoir du refuge d’hiver par quelques fous rires et des émanations plus ou moins pestilentielles…