Ragaillardis par cette nuit de 9h en dortoir privé, pas volée après la bambée de la veille, Julien et moi nous élançons en direction de Roche Château pour ce second jour dans les Cerces. Alors que nous pensions y retrouver l’intégralité du refuge, la montée dans cette combe débonnaire se fait avec pour seule compagnie le soleil, dont les rayons me départiront d’une bonne partie de mon épiderme en début de semaine et par là même de ma crédibilité au boulot.
Une fois la montée expédiée, nous retournons chercher nos affaires laissées en bas via une moquette fort agréable, le décaillage en sud-est ayant déjà bien opéré. Après une part de tarte de la veille engloutie, nous quittons cette fois pour de bon le refuge des Drayères et ses deux charmantes aide-gardiennes (Julien je te confirme que Claire lit bien les CR, mais mon canapé est confortable).
La descente par le sentier se fait sans trop avoir à pousser sur les bâtons, et nous gagnons en moins d’une demi-heure le pont du Jadis, après lequel un casse-croûte sommaire se fit désirer. Nous profitons en le dégustant des senteurs et échos de la nature qui se réveille d’un hiver trop court, il fait bon, le bruit de l’eau toute proche nous berce et … et … mmmh mes paupières sont lourdes, si on siestait ?
S’ensuit alors la remontée du ruisseau du Chardonnet, d’abord sous les frondaisons et un soleil cuisant, puis plus haut dans une longue combe sous un vent de crête plus frais. Nous croisons sous le col d’autres randonneurs effectuant l’itinéraire dans l’autre sens, puis le franchissons et retrouvons d’abord de la moquette à poils longs, puis rapidement de la colle UHU polymère triple résistance tous matériaux, qui rendit fastidieuse la glisse à travers l’Alpe du Lauzet.
Nous regagnons le parking pour 15h30, après 2 demi-marathons en deux jours, pour repasser le Lautaret, ravis de ce parcours express à travers les Cerces, avec le bémol de cette mobilité douce avortée. Mais ce n’est que partie remise !