16-12-2023
Grandes Rousses - Arves
779
1500
2337
F
3h12
2


Pendant que l’un se réveille avec un mal de crâne (merci au Génépi ?), d’autres se lèvent motivé.es pour découvrir cette fameuse Quarlie (750m de D+).
Mais dès les premiers mètres, les douleurs de la veille et le matériel approximatif se font sentir. Valentin F et Christel ont mal aux pieds, Martin déchausse presque à chaque virage, le soleil commence à chauffer pendant que Valentin P file comme le vent. La neige se fait quand à elle rare au départ, et les touffes d’herbes parsèment le manteau neigeux tel « un pelage de Dalmatien ».
Ces épreuves vites passées, la troupe grimpe tout de même d’un bon rythme et découvre les sensations agréables de la montée en ski de rando sous le soleil éclatant de décembre.


Proche de l’arrivée, Emeric, l’encadrant organisateur du weekend, disparaît de notre ligne de mire loin derrière le groupe. Prises de photo prolongées, envie pressante, désir de solitude, le groupe se questionne. Puis finalement, il réapparaît après une petite fringale qu’il a su maîtriser en engloutissant tout son picnic, une petite crise d’hypoglycémie en soit. Nous atteignons finalement le sommet, accueillis par le vent sifflant mais sous nos yeux ébahis par les points de vue majestueux.
Emeric avec une grande conscience professionnelle nous déclame alors le nom de toutes les sommets nous encerclant. Il dira plus tard que ses stagiaires « ne montrent pas des capacités exceptionnelles d’apprentissage ».


Une photo de groupe plus tard, le leader propose de descendre par la face Nord qui promettait une neige « féerique » pour remonter ensuite au sommet de la Quarlie. Suite à quelques réserves de la part de la team Chill, le groupe se scinde malgré soi en deux dans la descente.
La troupe d’Emeric se lance dans cette face Nord, en rencontrant de la neige d’abord soufflée, puis un beau manteau poudreux sur une centaine de mètres. Après une longue traversée où l’utilisation des bras était une vraie nécessité, ils retrouvent le petit groupe de Luc. Les retrouvailles sont de courtes durées puisque nous nous séparons de nouveau. La team Chill choisit de descendre par le chemin paisible mais toutefois semé d’embûches et de coulées de boue. Pendant ce temps l’équipe d’Emeric continue sa chevauchée infernale jusqu’au village par diverses pentes et traversées de ruisseaux avec ou sans ski, où certains espéraient voir un spectacle d’atterrissage dans la boue mais qui a su être évité avec prouesse. Une descente en mode sanglier a validé l’inauguration de nos skis pour la saison à venir.

Après un dernier passage à la maison de notre généreux hôte Meuhmeuh, où nous nous délectâmes d’une bière-tisane bien méritée avec la quiche du goûter (merci Christel!), la troupe pris le chemin du retour à Lyon avec de beaux souvenirs dans la tête!