Jeudi 07 juillet, lever à 5h00, le petit déjeuner est pris en autonomie. En effet, au refuge de l’oreiller le réveil est à 6h00.
5h40 départ pour monter à l'Aiguille Occidentale. Mince il manque déjà David et Anne-Cécile. Le départ est direction ouest, puis direction nord sur une pente de neige. Il faut mettre les crampons pour arriver après le début de l’arête Sud. (Il est possible de prendre cette arête à sa base).
Emeric–Anthony et Gilles–Florent s’encordent puis progressent rapidement code tendue sur l’arête Sud. L’escalade (niveau 3b) en grosse chaussure se réalise sur un terrain proposant des situations variées (dalles, dièdres, arêtes aériennes) et sur un granite globalement fiable. Il n’y a pas d’équipement sur l’arête.
Les deux cordées atteignent le somment ensemble à 8h45.
La descente par l’arête Est commence, on trouve rapidement le rappel de 20 m.
Emeric et Anthony prennent de l’avance, puis arrivés au col ils commencent à grimper l’arête ouest de l’aiguille centrale. Ils progressent corde tendue et en réversible quand il manque du matériel.
Puis à notre tour, nous arrivons au col et commençons d’escalader l’arête. L’escalade est plus soutenue de niveau 4a. Nous grimpons corde tendue en utilisant tous les becquets afin de ne pas perdre de temps. Nous suivons l’arête ouest jusqu’à un gros gendarme que nous contournons par la droite.
Anthony et Emeric gravissent le gendarme par une fissure afin de se faire plaisir en escalade. Ils arrivent au sommet vers 11h. Avec Florent (pour lequel c’est sa première course en haute montagne, et qui a fait beaucoup d’effort pour suivre, bravo) nous arrivons 15 min plus tard.
11h30 la descente commence sur l’arête Sud par un rappel, puis direction la Dibona.
L’envie de gravir les 70 m de la Dibona est présente mais la « foule » qui descente nous en dissuade.
13h30 nous arrivons au refuge avec les félicitations de la gardienne.
Très belle course, avec un itinéraire assez facile à trouver, sur un granit agréable et globalement fiable.
NB: On attend le CR de David et Anne Cécile. On les a cherchés sans jamais les trouver. J'attends avec attention leur histoire...