07-01-2023
1

voiture...). Le lendemain matin, nous partons donc juste après les groupes de skieurs vers la cascade Valeria. Je n'ai pas d'autre ambition qu'apprendre d'Emeric et me remettre dans le bain de glace.
Le premier ressaut est peu fourni mais peu raide : cela me rassure. Ensuite, nous prenons la branche de droite qui se compose principalement d'un couloir de neige peu raide. Les deux ressauts du haut sont vite avalés, l'un par Emeric, l'autre par moi. Il est à peine 10h. Nous redescendons à pieds sur un chemin bien tracé et nous retrouvons à l'intersection du Y. Entre temps, deux cordées d'Italiens ont fait leur apparition et attachent les longueurs en glace de la branche de droite. Nous filons vers la gauche. Malgré mes doutes sur la longueur de la corde, Emeric, plein d'allant, enchaine les deux longueurs en tête. Bibi avait raison : la corde est trop courte. Je dois me dévacher, puis traverser le couloir, et même commencer à grimper sérieusement avant qu'il puisse arriver à un endroit d'où m'assurer ! Ce petit épisode de corde tendue nous fait cependant profiter d'une très belle longueur de grimpe pour finir la journée. Succès total. Nous redescendons au parking en compagnie des Italiens et arrivons au refuge à l'heure pour la sieste (précédée d'un petit café pour Emeric). La montagne tranquille ! Cela nous encourage à repartir en cascade le lendemain (https://www.legaul.fr/alpinisme/cr-alpi/3354-val-varaita-cascade-martinet-di-sinistra-29-12-2022-3354) et pousse  nombre de Gaulois à s'aventurer dans Valeria les deux jours suivants (https://www.legaul.fr/alpinisme/cr-alpi/3353-val-varaita-cascata-valeria-29-12-2022-3353).