Entre GAULois présents au camp, nous nous échangeons les bons plans. C'est ainsi que nous nous tournons vers le proche secteur de la Maya, et en particulier une voie de cinq longueurs (la numéro 5 sur le topo). Nous devrions donc être de retour au camp dans les temps pour rentrer à Lyon le soir-même.
La marche d'approche le long de la rivière est des plus agréable, jusqu'au raide sentier qui nous conduit au pied de la voie. Nous sommes au frais, à l'ombre et dans la végétation. Fabrice part dans L1, en 5c, et déroule. Comme prévu, je m'élance dans la longueur suivante, en 5b... et après deux échecs, repasse les commandes à Fabrice. Il galère un peu pour comprendre le départ mais passe, lui ! Un soleil brûlant nous a rejoints. Fabrice enchaîne avec L3, en 5c.
A mon tour de grimper en tête. Cette fois, ça passe. Je trouve la longueur un peu difficile pour du 5a... et c'est en effet du 5b, nous dit la cordée d'à côté (Paul et Alexandre). Fabrice et moi avons mal différencié les longueurs. Du coup, la suivante est en 5a et je continue.
Le relais n'est pas chaîné, je relie les deux points... et commets une erreur (cf. rubrique SAR) que je ne m'explique pas mais à la suite de laquelle je ferai désormais une vérification supplémentaire. Pour le moment, je me confonds en excuses auprès de mon partenaire, décidément très zen.
Il parcourt la dernière longueur (5c+) sans encombre grâce à de bonnes prises. Je suis et nous mangeons un morceau au sommet de la voie, en compagnie de Paul et Alexandre.
Nous utiliserons les mêmes cordes pour la descente. Elle s'effectue en trois rappels, habilement négociés par Fabrice et Paul. Le retour au camping nous permet d'échanger nos impressions avant le grand rangement.