04-09-2023
Parves
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Un rapide CR d'une belle journée de couenne. Il vaudra surtout pour les infos quant à l'accès en mobilité douce, et pour les statistiques. A toi l'ami des fichiers excels de fin de saison, bonjour !

Après avoir un temps espéré partir faire une grande voie, les température caniculaires nous convainquent avec l'ami Jean de nous contenter d'une journée couenne bien ombragée, sur une falaise orientée nord. Jean propose Parves, une falaise que je ne connais que de réputation. Un coup d'oeil à l'accès pour une sortie mobilité douce, banco !

Départ donc de Part Dieu par le Lyon-Genève de 8h38. Les vélos sont montés à bord sans grande difficulté. Nous descendons à Culoz, où les températures sont encore très agréables en cette matinée. Le parcours jusqu'à Parves se fait par une vingtaine de kilomètres agréable sur la Via Rhona en bord de fleuve. Arrivés proche de la colline où se situe Parves, deux options s'offrent à nous : soit suivre le canal jusqu'à Belley, soit quitter plus tôt la piste cyclable et emprunter la D37 puis la D107 par Massigneu et Nattage. Nous optons pour cette seconde option, qui implique un peu plus de dénivelé mais de manière moins soutenue et mieux réparti.

Arrivé au belevédère, nous quittons la route et attachons les vélos autour d'un arbre le long du sentier. Je découvre cette belle falaise, qui propose de jolies envolées sur un calcaire assez "poussiéreux". Je me faisait l'image d'une falaise à la difficulté +++, je découvre un site où le grimpeur de 6 peut se faire plaisir (même si les cotation sont sèches et nécessitent une certaine humilité). Un peu malade ce jour (crève ? Covid ? Choléra ?), je me contenterais de quelques voies quand Jean s'envoie dans une magnifique 6c qui offre une magnifique fissure déversante, tout en dülfer et en coincements. La falaise offre de la fraicheur et en ce jour de semaine, nous sommes tranquilles. 

Arrive le moment où le stock de bras est finis. C'est qu'il nous faut aussi garder un peu de mollets pour le retour à Culoz. Nous optons cette fois ci pour une descente sur Belley,  les narines aérées dans les lacets ! Puis un pédalage à rythme soutenu. On loupe à quelques minutes un premier train : tant mieux ça nous laisse le temps d'aller acheter de quoi s'envoyer l'apéro dans le compartiment pendant notre retour sur Lyon.

Bilan de cette bien belle journée : une jolie session grimpe sans pression, une cinquantaine de km de vélo et surtout beaucoup de plaisir à passer la journée avec Jean !