Itinéraire réalisé au cours du WE de Pâques étendu.
Samedi : Après avoir rejoint Lanslevillard en TC (train jusqu’à Modane puis bus), nous enchainons sur la montée au refuge de Vallonbrun intégralement les skis sur le dos. Cette année, le refuge est exceptionnellement non gardé pour la période d’hiver mais assez bien pourvu : il faut juste monter sa bouffe et, en l’absence de torrent à proximité, prévoir du temps pour faire de l’eau.
Dimanche : Direction la Pointe SW du Châtelard via le col du Vallonbrun. Le regel est très bon et une bonne trace nous emmène quasiment en haut du col. L’arête permettant de rejoindre le sommet est assez longue mais pas difficile. Au sommet, on profite de la vue sur les sommets environnants à 360° : Gde Casse, Mt Blanc, Cervin, Viso, Ecrins… On chausse les skis au col pour enchainer sur la descente parfaitement revenue. Un plaisir.
Lundi : Nous prenons la direction du Gd Roc Noir. Le regel est encore bon et ça traverse beaucoup. On remonte le vallon SE jusqu’au glacier de Pisselerand. Le couloir S sera pour une autre fois, on s’échappe par l’épaule S pour rejoindre le col du Gd Vallon. La descente côté Femma est encore en poudre légère malgré que les dernières chutes de neige commencent à dater. Pause avant de rejoindre le refuge de la Femma tout confort.
Mardi : Le projet initial était de faire Méan Martin puis la traversée de la Pte du Claret. En sortant du refuge, nous avons déjà abandonner la 2ème partie du plan et à 2800m ne distinguant plus rien, on signe le but. Retour au refuge où on décide de monter en direction de la pointe de Géfret jusqu’à retrouver les nuages.
Mercredi : Il a neigé une dizaine de cm pendant la nuit mais la visibilité est meilleure que la veille. Nous partons en direction de la Pte de la Sana. Nous traçons par le col des Barmes de l’Ours pour éviter des portions trop raides. Sur l’ancien glacier, nous sommes à l’abris du vent mais celui-ci nous rattrape dans les pentes finales chargées où nous préférons stopper une 50aine de mètres sous le sommet. La descente s’avèrera catastrophique. Difficile de faire du ski alors que nous ne distinguons aucun relief. On arrive malgré tout à Val d’Isère par les pistes de ski de fond. Il reste 1h30 à attendre notre bus pour Bourg Saint Maurice avant les péripéties made in SNCF pré jour de grève !