07-10-2023
Cerces - Thabor - Mont Cenis
250
3070
TD
5h45
1
Fraîchement promu GAULois après avoir passé l’épreuve de la rue du Docteur Rolet puis goûté à la chaleureuse ambiance du club au week-end de rentrée à Orcières, me voila inscrit au week-end en Oisans organisé par Émeric! Au programme couenne le samedi et grande voie à la Tour Termier le dimanche.
Le samedi soir, nous sommes dans le nid douillet d'Émeric à Besse avec Jean-Luc et Ludo, autour de la première raclette de la saison, à choisir les grandes voies.Comme j'ai suivi Jean-Luc en moulinette toute la journée dans les jolies couennes au-dessus du Lac Besson, ma réputation semble déjà bien écornée... "Moulinette un jour, moulinette toujours" :-).
Ludovic et moi cherchons une belle 5c/6a et on choisit "13 à la douzaine" en 9 longueurs sur le site camptocamp, même si elle est plus récente que notre topo, mais le début semble coïncider avec une voie en 3 longueurs nommée "chantier". Emeric et Jean-Luc partiront sur Boucs en Stock (lien du CR)
L'heure de coucher approche, placement stratégique des ronfleurs, lecture des commentaires sur Camptocamp ("la lettre B est gravée au pied de la voie", "ne pas partir avant 10 heures, ça caille à 3000 m") et nous allons nous coucher sans la pression d'un réveil trop matinal.
Le lendemain matin, une très belle journée s’annonce. Nous nous garons dans un lacet sous le col du Galibier et rejoignons le pied des voies par un chemin facile et plutôt plat et long.
Le départ de la voie s’avère plus difficile à trouver que prévu, on ne trouve pas de "B" gravé au pied d'une voie. On décide d'essayer une voie avec un équipement très récent et notamment un point posé au niveau de l’assureur, comme pour les autres voies du site.
12h15 : Pas rassuré ni sur le timing, ni sur la voie, je pars en tête dans ce qui devrait être un 6a. Au milieu de la voie, je ne vois pas les points qui traversent à gauche et continue tout droit pour finalement devoir dé-escalader sur un rocher pas top. Nous mettons finalement 1h05 pour cette première longueur. Il reste 8 longueurs et le soleil se couche dans 6 heures ... Émeric est à portée de voix au-dessus de nous et en parfait encadrant de la sortie nous rappelle les bases de la proportionnalité :-)
Côté bonnes nouvelles : Une cordée vient de nous rejoindre et nous confirme que c’est la bonne voie. Les descriptions des longueurs de camptocamp sont excellentes. La voie est très bien équipée et on voit toujours le point suivant.
Dans la deuxième longueur, nous retrouvons notre bonne fortune et enchaînons 5c, 4c, 5c, un 6a magnifique, 5c, et arrivons à R6 à 16h. L’ambiance tourne à la sérénité côté timing. Nous laissons la cordée qui nous suit depuis R1 et qui est un peu plus rapide nous doubler: ils ne s’arrêtent pas à notre relais et enchaînent les 2 longueurs en 5c (18m + 25m). Ca se fait très bien avec une bonne gestion du tirage. On profite de l’attente pour manger notre sandwich en mode Carpe Diem.
Ludo, revigoré, part ensuite en tête dans la 5c, puis nous enchaînons 5b et 4c pour sortir la voie à 18h sous les encouragements d'Émeric et Jean-Luc qui attendaient au sommet depuis bien longtemps !
Jean-Luc et Émeric nous lovent les cordes puis commencent à descendre les vires en longeant la crête sur la droite. Ludo et moi choisissons le chemin plus long qui passe sous les vires. Il s’avère bien tracé, plus facile, et plus rapide. Nous arrivons à la voiture à la frontale à 19h45, après 1h35 de marche depuis le sommet, et assez déshydratés. Il a fait exceptionnellement chaud pour un 8 octobre. Un record de température toutes saisons confondues pour la cordée qui nous a doublé et qui vient souvent sur ce site en été. Si c'était à refaire, je laisserais une bouteille d'eau au point de jonction des marches d'approche et de retour pour se réhydrater avant la dernière heure de marche.
Retour en voiture sur Lyon avec un stop à la délicieuse pizzeria de Bourg d'Oisans pour se remémorer cette grande voie magnifique, homogène, bien équipée, avec un rocher un peu délité par moments mais globalement très bon. Arrivée à Charpennes vers 23h, fatigués mais heureux et comblés ! Merci Émeric, Jean-Luc et Ludo pour ce super week-end !!!
Le samedi soir, nous sommes dans le nid douillet d'Émeric à Besse avec Jean-Luc et Ludo, autour de la première raclette de la saison, à choisir les grandes voies.Comme j'ai suivi Jean-Luc en moulinette toute la journée dans les jolies couennes au-dessus du Lac Besson, ma réputation semble déjà bien écornée... "Moulinette un jour, moulinette toujours" :-).
Ludovic et moi cherchons une belle 5c/6a et on choisit "13 à la douzaine" en 9 longueurs sur le site camptocamp, même si elle est plus récente que notre topo, mais le début semble coïncider avec une voie en 3 longueurs nommée "chantier". Emeric et Jean-Luc partiront sur Boucs en Stock (lien du CR)
L'heure de coucher approche, placement stratégique des ronfleurs, lecture des commentaires sur Camptocamp ("la lettre B est gravée au pied de la voie", "ne pas partir avant 10 heures, ça caille à 3000 m") et nous allons nous coucher sans la pression d'un réveil trop matinal.
Le lendemain matin, une très belle journée s’annonce. Nous nous garons dans un lacet sous le col du Galibier et rejoignons le pied des voies par un chemin facile et plutôt plat et long.
Le départ de la voie s’avère plus difficile à trouver que prévu, on ne trouve pas de "B" gravé au pied d'une voie. On décide d'essayer une voie avec un équipement très récent et notamment un point posé au niveau de l’assureur, comme pour les autres voies du site.
12h15 : Pas rassuré ni sur le timing, ni sur la voie, je pars en tête dans ce qui devrait être un 6a. Au milieu de la voie, je ne vois pas les points qui traversent à gauche et continue tout droit pour finalement devoir dé-escalader sur un rocher pas top. Nous mettons finalement 1h05 pour cette première longueur. Il reste 8 longueurs et le soleil se couche dans 6 heures ... Émeric est à portée de voix au-dessus de nous et en parfait encadrant de la sortie nous rappelle les bases de la proportionnalité :-)
Côté bonnes nouvelles : Une cordée vient de nous rejoindre et nous confirme que c’est la bonne voie. Les descriptions des longueurs de camptocamp sont excellentes. La voie est très bien équipée et on voit toujours le point suivant.
Dans la deuxième longueur, nous retrouvons notre bonne fortune et enchaînons 5c, 4c, 5c, un 6a magnifique, 5c, et arrivons à R6 à 16h. L’ambiance tourne à la sérénité côté timing. Nous laissons la cordée qui nous suit depuis R1 et qui est un peu plus rapide nous doubler: ils ne s’arrêtent pas à notre relais et enchaînent les 2 longueurs en 5c (18m + 25m). Ca se fait très bien avec une bonne gestion du tirage. On profite de l’attente pour manger notre sandwich en mode Carpe Diem.
Ludo, revigoré, part ensuite en tête dans la 5c, puis nous enchaînons 5b et 4c pour sortir la voie à 18h sous les encouragements d'Émeric et Jean-Luc qui attendaient au sommet depuis bien longtemps !
Jean-Luc et Émeric nous lovent les cordes puis commencent à descendre les vires en longeant la crête sur la droite. Ludo et moi choisissons le chemin plus long qui passe sous les vires. Il s’avère bien tracé, plus facile, et plus rapide. Nous arrivons à la voiture à la frontale à 19h45, après 1h35 de marche depuis le sommet, et assez déshydratés. Il a fait exceptionnellement chaud pour un 8 octobre. Un record de température toutes saisons confondues pour la cordée qui nous a doublé et qui vient souvent sur ce site en été. Si c'était à refaire, je laisserais une bouteille d'eau au point de jonction des marches d'approche et de retour pour se réhydrater avant la dernière heure de marche.
Retour en voiture sur Lyon avec un stop à la délicieuse pizzeria de Bourg d'Oisans pour se remémorer cette grande voie magnifique, homogène, bien équipée, avec un rocher un peu délité par moments mais globalement très bon. Arrivée à Charpennes vers 23h, fatigués mais heureux et comblés ! Merci Émeric, Jean-Luc et Ludo pour ce super week-end !!!