LA-cordée de rêve faisant référence à la course réalisée l'an passé avec notre ancien président, Monsieur A., cette fois-ci David P. ose s'aventurer avec nous (Marjo et moi-même) et même être notre leader ! Avec 2 pipelettes comme nous, il ne s'ennuiera pas, mais on le rassure, on sait se taire quand il le faut :) D'ailleurs David s'avère être bien bavard également ;).
Nous partons du camping de la Bérarde dans l'après-midi, une marche de 2h30 sera nécessaire pour rejoindre le refuge de Temple Ecrins, le refuge étant complet, nous bivouaquerons aux alentours, un chamois nous fera l'honneur d'une visite lors de notre repas du soir.
Le lendemain, réveil 3H00, histoire d'avoir le temps de ranger nos affaires et les laisser sur place, nous les récupérerons sur la route du retour.
Nous passons à 4H00 devant le refuge et serons les 1ers à prendre le chemin du Pic.
Nous chaussons les crampons arrivés au névé de la Temple et décidons de s'encorder au col de la Temple, d'où nous avons un superbe panorama : face nord d'Ailefroides, Coup de Sabre, du pic sans Nom et le Pelvoux, ainsi que sur l'arête qui nous attend. Au col nous nous ferons dépasser par les autres cordées et finirons par être derniers... Ralentis également par une cordée devant nous dans l'arête... Nous y croiserons également Thibault faisant l'ascension avec ses parents, il nous rassure sur le timing et les conditions du jour pour arriver jusqu'au sommet.
Nous avons de très bonne condition tant sur le rocher que sur la neige, la progression se fait doucement mais sûrement.
L'ascension se termine par des pentes plus raides, en neige, de retour sur le rocher nous sommes à l'antécime, voyant Thibault s'engager puis faire demi-tour pour le sommet, nous décidons d'en rester là, le panorama nous suffit...
La descente se fera par le même itinéraire qu'à l'aller, sauf que tout nous y semblera plus long... L'arête rocheuse, la descente jusqu'au refuge où David et moi-même montrons des signes de fatigue alors que Marjo a l'air de galoper... nous faisons de plus en plus de pauses afin de laisser nos corps récupérer...Nous reprenons nos affaires de bivouac et repartons vers le camping, où nous avons l'impression d'un chemin infini le long du Vénéon... Nous arriverons au camping vers 19h40, il ne nous reste plus beaucoup de force et arrivons tant bien que mal à se faire à manger, nous aurons la chance et le privilège (merci encore!) de dormir dans le camion de Guillaume (étant parti sur une autre course ce soir là).
La course fut agréable, les conditions parfaites, encore merci à mes co-équipiers pour ces moments très sympathiques partagés :)