La journée commence par deux erreurs : l’oubli de mon casque au parking et ne pas avoir dit ce que j’avais vu, c’est-à-dire l’indication des voies. La première m’a coûté de refaire la moitié de la raide approche, la deuxième de faire plus dur que l’objectif initial (ici mieux qu’en face) et le tout la rédaction du CR. Ainsi c’est Eymeric, alias MeuhMeuh, qui part en tête persuadé de grimper ici…, tandis que Flo et Benoit sonde la forêt à la recherche de 8 millions…, pour enfin nous retrouver ensemble dans la même voie.
L’escalade est assez raide dans le 6 et peut paraitre assez déroutante pour ceux qui ont un fort esprit d’éthique : prises taillées, sikatées, clouées, brochées, perforées, éclatées, dématérialisées ou encore mobile !! Voie récente de Cambon, le vieux a usé de tout son savoir-faire d’ouvreur pour nous tromper : sommes-nous sur du vrais rocher ?
Mais la grimpe reste sublime (comme toujours avec JMC) : dans un cadre magnifique (Obiou, Gicons, Gillardes) le tracé donne le vertige et les avant-bras commence à gonfler. Comme pour imiter la nuée d’hirondelles qui se trouvait à nos côtés, certain n’hésite pas à user de couinements trompeurs que l’écho du défilé prolongeait. Est-ce vraiment un grimpeur que j’aie au bout de la corde ?!
Comme pour parachever cette sortie de tromperies, je ne vous étonnerai pas en vous disant qu’une cordée c’est perdu dans les rappels (merci les prises brochées et l’équipement serré) et l’autre dans un pierrier casse-gueule, lors du retour.
Il n’y a pas de magie, que de la tromperie.