Nous partîmes vainqueur avec une plume au coeur, et nous ne sommes meme pas revenu vaincu avec une plume ailleurs.
8h30 départ. 9h Stéphane perd sa tétine et les 3/4 de son eau. Au pied du mur à 12h15 et première dissension dans le groupe: Il est tard, quelques escargots se promènent et il n’est pas possible de passer la première grande marche du couloir. Faut-il persévérer? Verdict: Nous nous allouons 15 min pour valider la faisabilité. Jacques trouve finalement le passage clé et nous emmène avec Dominique près du sommet des trois doigts. Stéphane est desséché. La descente en 4.1 du couloir en virgule, avec 15 cm de neige lourde sur fond dur nous parait surcôtée. On poursuit la descente agréable dans la Combe Rousse avant d’entamer la montée de 200 m D+ qui contourne la pointe des Balmettes. Enfin la descente finale dans le planard de Combe Rousse avec de la fatigue qui s’accumule avec cette neige lourde. Véro a beaucoup de difficultés pour descendre et est la seule à trouver la neige dégueulasse. Et pour cause, elle avait oublié d’enlever une peau … Arrivée a la limite de l’enneigement, et deuxième dissension: Passons nous au travers des paravalanches? par dessus ? par dessous ? ca sera par dessous, mauvais choix avec 3/4 d’heure style sanglier avec ski sur le sac mais y avait-il un bon choix? la dissension est toujours active lors du retour dans la voiture au moment d’écrire ses lignes ensemble.
Nous retrouvons finalement la route de l’aller plutôt bien enneigée à 16h45 puis on se laisse glisser avec quelques chaussages/déchaussages jusqu’à la voiture à 17h30. Tout le monde est fatigué mais ravi de la sortie.