16-10-2023
Belledonne
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PD
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Les promesses d’éclaircies du dimanche ayant fait pencher la balance vers le maintien de la sortie, je retrouve Vincent sur le quai de la Part Dieu afin de nous rendre à Brignoud (la météo incertaine, nous a fait aller au plus court). Le trajet s’effectue sans encombre même si on héritera d’une locomotive diesel sur la portion Grenoble-Brignoud.

Un petit passage à la boulangerie et nous attaquons sans attendre les difficultés sous un petit crachin breton. La montée jusqu’au Pont de la Betta est efficace mais sans aucun répits. Nous laissons les vélos pour rejoindre le Habert d’Aiguebelle où nous arrivons presque sec.

Petite sieste, lecture. Le temps est plutôt sec l’après-midi et nous espérons que cela sèche le rocher. Malheureusement au moment du repas, ça tourne franchement à la pluie. Nous verrons bien le lendemain.

Après une longue nuit, nous décollons du refuge, dans la brume, en direction du Pas de la Coche où nous quittons le sentier pour rejoindre l’attaque de l’arête du Pin. Nous sommes encore dans les nuages et c’est très humide, nous buttons presque sur la face de départ alors que ça se dégage un peu sur l’Oisans.

Nous nous équipons et remontons facilement un couloir herbeux jusqu’à mi-hauteur. La pente se raidissant, j’opte pour les rochers en rive gauche. Bof, l’avantage c’est qu’on peut se protéger mais les rétablissements dans la végétations mouillées sont scabreux. Nous rejoignons malgré tout le fil de l’arête. Toujours dans les nuages, la suite déroule bien jusqu’au Pas du Pin qui s’atteint par un rappel. Nous contournons un gendarme, et le soleil se fait de plus en plus présent lorsque nous arrivons dans les parties plus grimpantes. C’est jolie et ça se protège sans mal. Un petit rappel égaie le parcours.

Au sommet, la vue est dégagée au dessus de la mer de nuage et Belledonne est coupée en deux au niveau du Pas de la Coche. La montagne est déserte.

Un peu de désescalade pour rejoindre un anneau de rappel puis l’enchaînement des quelques ressauts restants et nous arrivons au col de l’Aigleton.

Nous pique niquons au soleil avant de replonger dans la brume. Passage express au refuge avant de rejoindre les vélos qui nous ont attendu sagement. Il ne reste plus qu’à se laisser glisser jusqu’à la vallée puis à rejoindre la gare de Grenoble par quelques coups de pédales où la SNCF nous ramènera à Lyon sans aucun péripétie.